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La "Boxe du Faîte Suprême" trouve son essence dans la représentation du yin et du yang, symbole de la dualité et du Tao. Le Taï Ji Quan est avant tout une philosophie immense et puissante, héritage riche et vivant de la culture chinoise. |
La "Boxe de l'ombre" discipline physique et mentale au parfum unique, vise à développer par des enchaînements de mouvements lents, l'expression du Qi (nature de toutes choses) dans le corps. Ressentir la profondeur de son être et de l'univers, tel est l'essence du Taï Ji Quan. C’est aussi partir à la découverte de soi, guidé par l'échange avec un partenaire dans la pratique des "Tui Shou" (ou "poussée des mains").
Extrait du magazine "ça m'intéresse" de septembre 2008 Le Taï Chi Chuan : cette gymnastique énergétique consiste à effectuer, en position debout, des mouvements spécifiques très lents. Partie intégrante de la médecine traditionnelle chinoise, le Taï Chi privilégie le développement de l'énergie vitale (le Qi) et non la force physique. "les personnes âgées le pratique comme un exercice de santé, les plus jeunes y cherchent un moyen de gérer le stress" observe le Dr Florence Phan-Choffrut, médecin et enseignante de Taï-chi-chuan. Très prisée par les occidentaux, la discipline a suscité l'intérêt des chercheurs, notamment américains et britanniques. L'étude la plus récente menée en 2007 aux Etats-Unis par la Emory University School of Medecine sur 700 sujets de 70 ans de moyenne, montre qu'après quatre mois à raison d'une heure par semaine, le risque de chute diminue de 30 à 40%. En 2004, une équipe de l'Oregon Research Institute a montré qu'après six mois une centaine de patients témoignait d'une nette amélioration de la durée et de la qualité de leur sommeil. Plusieurs travaux s'accordent sur ses effets sur les capacités cardiaques et respiratoires. "Dans la pratique, on observe de bon résultats en termes de gain en souplesse, et des effets bénéfiques sur l'arthrose et la polyarthrite", remarque le Dr Phan-Choffrut. |
Chan San Feng est le père légendaire de cet art martial. Au cours de la dynastie des Ming au 13e siècle, cet ermite taoïste, combattant redoutable, aurait créé le Taï Ji Quan après avoir observé un combat entre une grue et un serpent. Alors que les attaques vives et directes de l'oiseau ne purent défaire les mouvements souples et ondulatoires du reptile, Chang San Feng comprit la suprématie de la souplesse sur la rigidité, et l'importance de l'alternance yin/yang.
Une prévention de l'arthrose
Dans la plupart des activités du quotidien, la tendance est de bouger ses membres dans un seul plan (d'avant en arrière) et avec une amplitude limitée. Au nom de "l'ergonomie" tout est fait autour de nous pour nous amener à faire le moins d'efforts possible. On a oublié que le mouvement c'est la vie et que la vie est mouvement.
Les articulations travaillent le plus souvent sur un seul plan dans des mouvements répétitifs. Cette répétition peut amener la formation de cannelures et de "rayures" au niveau du cartilage à l'image des ornières creusées sur une route par le passage répété des voitures au même endroit. Ce qui avec le temps peut être la source d'arthrose et d'inflammations. Ce phénomène est encore accentué par l'hypertension ou par un tonus musculaire excessif.
Le Taï Ji par ces mouvements amples et doux, par sa recherche de relâchement et par son travail omnidirectionnel est le meilleur moyen d'éviter la formation de ses ornières. Les chinois l'ont compris depuis longtemps et nombreuses sont les personnes qui, dès qu'elles sont à la retraite, se mettent au Taï Ji dans les parcs et jardins. |
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Laurent Guillerminet professeur depuis 1991 vous propose d’étudier le style Yang, le plus répandu dans le monde et le plus accessible. |